De grands philosophes ont fondé des
« écoles » pour travailler leur pensée avec d’autres qui n’étaient pas nécessairement des philosophes. Ainsi Platon a fondé «l’Académie», Aristote «le Lycée». Des artisans, des jeunes, des citoyens y participaient et dialoguaient au fil de la vie quotidienne.

Le travail de Michel Clouscard veut aussi se mettre au service des citoyens, quelques soient leur niveau d’études, leur âge ou leur métier, parce que chaque homme peut exercer sa pensée en parlant, en écrivant, en dessinant, en prenant des photos, etc. C’est à ces rencontres et dialogues nomades qu’est vouée l’Ecole du Chalut.

Le nom de l’école –le Chalut– vient du restaurant de René Caumer qui se trouve sur le port à Calvi, en Corse. C’est à cet endroit qu’une bande de «copains» de tous horizons a fondé cette Ecole du Chalut en mai 2003.

L’Ecole du Chalut est pourtant nomade. Elle se réunit au fil des possibilités, à Calvi en Corse, mais aussi à Gaillac et à Toulouse (janvier 2004), à Paris (mars 2004), etc. Chacun en sera informé sur la première page du site ou par courrier électronique s'il s'inscrit pour recevoir les informations.

Le festival de jazz est l'un des rendez-vous musicaux et culturels les plus anciens de la cité calvaise. Depuis plus de 10 ans, la ville accueille 150 musiciens pendant toute une semaine dont les plus célèbres comme le regretté Michel Petrucciani ont fait rayonner le festival dans le monde entier .Sa fidélité et sa joie d'être à Calvi ont été le théâtre de rencontres magiques comme celle avec Didier Lockwood avec lequel il a formé un duo "made in Calvi".

Pour la 15ème année consécutive, s'est déroulé du 23 au 29 juin 2003 sur l'lle de Beauté la fête annuelle des jazzmen : le Calvi Jazz Festival. Une semaine de concerts gratuits en plein air dans la ville Basse, puis sous chapiteau dès 21h30 pour se poursuivre "afters hours" par des boeufs dans des cafés de la ville. Comme chaque année depuis 1987, Calvi Jazz Festival a présenté un festival off de célèbres et jeunes jazzmen qui chaque après-midi sur des podiums en plein air, entre port et venelles, dans les cafés situés sur le port, se sont livrés à des orgies de" boeufs".

"Le Calvi Jazz Festival, c'est mon festival". C'est ce qu'avait dit un jour Michel Petruciani, l'un des premiers parins du festival. Si les 120 musiciens présents cette année pensent comme lui, on comprend mieux le succès de cette manifestation qui draine des milliers de spectateurs chaque année. "Une formule qui marche", comme le dit son organisateur René Caumer, et qui fait ses preuves tous les ans. Il y en a en effet pour tout le monde, car outre les concerts payants le soir, ceux de l'après-midi sont accessibles à tous. Mais le clou du festival, c'est sûrement les boeufs, improvisés sur le port et aux terrasses de cafés, qui font le charme de cet événement. Le jazz qui compte pourtant peu de représentants en Corse est ici à l'honneur, et son originalité tient en ce que les musiciens invités restent dans la ville toute la semaine. Impossible donc de ne pas les croiser et de les voir se rencontrer au gré des longues soirées calvaises.

Une citadelle posée sur l'eau, regarde au loin les massifs montagneux qui reflètent leur ombre sur la mer. Les bateaux s'amarrent au pied d'une marine colorée, qui se prolonge par une plage de sable fin frangée d'une pinède. De par la pureté de ses eaux et la richesse de son patrimoine qui font la passion de ses habitants, Calvi se love au nord ouest de la Corse, tel un grain de beauté incrusté dans l'île de beauté. De par sa proximité privilégiée avec le continent (173 km des côtes niçoises) et sa position stratégique au cœur de la Méditerranée, Calvi est ouverte sur le monde et les gens qui l'entourent. Située à moins de deux heures d'avion des principales capitales européennes, comme Paris, Londres, Milan ou Amsterdam, elle offre le dépaysement de destinations lointaines.