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Berceau
de fortes et riches personnalités après avoir été touchée au
coeur par les soubresauts de l'histoire, Gaillac a ainsi mille
ans et plus. Amorçant un nouveau cycle d'expansion en cette
fin de XXème siècle - elle est devenue la quatrième commune
du Tarn, avec plus de 11 000 habitants, après le recensement
de 1999. Si ses fortifications ont été pour l'essentiel détruites
lors de la Révolution, si sont premier pont élevé en 1257 sur
le Tarn n'a pas passé le XIVème siècle (l'actuel pont Saint
Michel date de 1930), les étapes de son développement demeurent
lisibles grâce à la préservation de son centre ancien et de
beaux édifices, pour certains devenus publics, édifiés progressivement
depuis le premier développement du commerce viticole. Comme
une vigie, en surplomb du Tarn, l'Abbaye Saint Michel veille
sur la cité. Dans le dédale des rues étroites qui dessinent
la couronne du Gaillac historique, de vastes demeurent de briques,
hôtels et tours des périodes médiévale et renaissance, témoignent
de la prospérité initiale. Le château et le parc de Foucoult
donnent à la ville ses airs toscans. Et la vaste esplanade sur
laquelle donne l'Hôtel de Ville, caractéristique de l'architecture
du second XIXème siècle, signale, pour l'heure, l'ultime grande
modification urbanistique de la ville.
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Au
fil du XIXème siècle, des personnalités gaillacoise vont connaître
un rayonnement dans le champ littéraire et scientifique bien
au delà des " frontières " même du Tarn. Le médecin et érudit
Philadelphe Thomas réunit une impressionnante collection en
géologie et zoologie qu'il léguera, avec une bibliothèque scientifique
hors du commun, à la ville. L'œuvre littéraire de Maurice
de Guérin, ainsi que le journal et la correspondance de sa sœur
Eugénie. |
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