Michel Clouscard nous invite à une refondation progressiste. A repenser le libéralisme et la généalogie de son économie clandestine prostitutionnelle A comprendre le marché du désir, instrument d'une nouvelle logique de profit, mais aussi d'une autoexploitation - servitude volontaire - et d'un populo-fascisme inquiétant.
Pour nous indiquer des voies de réconciliation avec nous-mêmes et les autres, et d'abord avec cet acte fondateur de toute économie politique progressiste : produire pour bien vivre -tous ensemble - et non vivre pour produire du profit. Et montrer la dynamique de gestion du travail, appelant un nouvel acteur politique : un Parlement du Travailleur Collectif.
 
  
C'est un horizon de vraie refondation progressiste que propose Michel Clouscard, avec une morale provisoire et les fondements en raison d'une éthique de la vie heureuse, pour réconcilier l'amitié - le politique, le vivre ensemble - et l'amour. En bref, pour penser l'unité du sujet et du citoyen.
 
 

 
 
La Bête sauvage, débridée et insatiable, c'est l'image choisie par Hegel pour désigner la société civile lorsqu'elle n'est plus qu'un marché, lorsque se réalise l'hégémonie du libéralisme. Alors, le conditionnement capitaliste devient tout-puissant...
Comment se fait-il que cette métamorphose économique et spirituelle, effectuée par la société française au cours des dernières décennies, soit totalement incomprise, prétexte à toutes les méprises, non--dit et non-su d'une époque qui croit tout dire et tout savoir ?
La prétendue dénonciation de la prétendue société de consommation par les prétendus freudo-marxistes n'a été que le meilleur camouflage de la Bête sauvage.
 
 
Débusquer la Bête sauvage sera définir l'ultime lutte des classes, celle de l'affrontement de la stratégie capitaliste du pourrissement de l'histoire et de la stratégie révolutionnaire en pays
post-industrialisé.
 
 

 
 
Un livre rupture, un livre défi face à la culture dominante : celle des vedettes du discours. Tel un dramaturge, Michel Clouscard met en scène les moeurs de l'époque pour démontrer ce que les idéologues à la mode s'éfforcent de cacher, la stratégie du
néo-capitalisme.
En réponse, Michel Clouscard propose un nouveau progressisme. Avec des révisions déchirantes. C'est un autre discours de la connaissance qui surgit ici, c'est une autre prospective politique qui redécouvre la dimension spirituelle de l'homme.
 
 
En France c 'est le passage d'une économie de la rareté de la marchandise à l'économie promotionnelle du désir. A la bourgeoisie traditionaliste et moralisante doit succéder la bourgeoisie de l'émancipation.
 
 

 
     
  
 
 
 
Rédaction éditoriale Marie-Antoine Rieu | Conception Michel Darras | Photographie Renaud Daridan
© Michel Clouscard| Mise à jour le